Plus de peur que de mal pour Sébastien Pocognoli
Le capitaine a cru un moment que son genou avait lâché à Mouscron.
- Publié le 22-10-2018 à 06h41
Le capitaine a cru un moment que son genou avait lâché à Mouscron. Samedi, à Mouscron, en première période, alors qu’il venait de récupérer le ballon le long de la ligne devant le banc liégeois, Sébastien Pocognoli s’écroulait avant de se tordre de douleur. Le pied du capitaine des Rouches était resté planté dans la moquette mouscronnoise provocant ainsi un blocage du genou.
La réaction du latéral gauche laissait présager une blessure sérieuse comme ce fut le cas lors de la réception de Saint-Trond pour la cinquième journée avec cette blessure qui l’obligeait à quitter la pelouse après 17 minutes de jeu.
Sébastien Pocognoli était rapidement pris en charge par le staff médical et, alors que tout le monde croyait au changement, il a pu reprendre part au jeu pour finalement terminer la rencontre durant laquelle il aura été constant, apportant, notamment, quelques centres de bonne facture. Dimanche, Pocognoli a pu prendre part sans problème au décrassage.
Depuis le début de saison, tandis que Collins Fai a la préséance sur Pocognoli, Michel Preud’homme essaie de mobiliser au maximum son capitaine en lui accordant du temps de jeu autant qu’il le peut. En championnat, Pocognoli a, par exemple, débuté un match sur deux. En Europa League , c’est le même constat.
Là où, sous Ricardo Sa Pinto, le Sérésien pouvait passer des périodes de quatre à six semaines sans décoller du banc, sous MPH, il n’y reste quasiment jamais plus de deux semaines.
Le coach des Rouches est conscient de l’importance de son gaucher qui, à 31 ans, donne toujours son maximum bien qu’il n’ait plus la vivacité de ses 20 ans.
Aujourd’hui, Pocognoli, qui est parfois critiqué par ses supporters, joue davantage sur son expérience et son placement. Mais c’est surtout au cœur du vestiaire, au sein duquel il fait office d’exemple pour sa mentalité, que le capitaine a une importance capitale et ça, Michel Preud’homme le sait pertinamment bien.
"Lorsque j’enchaîne les matches, je me sens bien. Le plus important, ce n’est pas moi mais l’équipe", lançait-il à la sortie de la défaite à Anderlecht, match qu’il avait entamé en qualité de titulaire.